• Dans une intention modérée un éclaircissement pourrait être utile à tous ceux qui auraient tendance à vénérer certains moines et lamas bouddhistes et qui croient voir en eux des êtres hautement réalisés pouvant même intervenir directement dans le processus de leur propre mort afin de diriger et d’orienter leurs dernières volontés en vue d’influencer leur prochaine réincarnation ?

    Ce site est référencé dans la section Bouddhisme Tibétain sur e-annuaire                         Annuaire gratuit Compare le Net 

     referencement automatique | referencement site internet

    l’Art de Mourir ? C’est ce que nous pouvons glaner de ci de là sur internet mais également dans l’un des livres d’un grand lama : Mort et art de mourrir (3 sept., 1999) de Rimpotché Bokar que nous avions rencontré dans l’été 1987 en France.

    Cette version de Rimpotché Bokar contient de très bonnes recommandations plus appropriées pour chaque bouddhiste adhérant à cette philosophie et à la loi de réincarnation. Car d'autres livres traitant du même sujet et sous le même titre relèvent d'un processus assez complexe, c'est le moins que l'on puisse dire.

    Et bien que nous ne puissions estimer de telles prouesses nous pouvons néanmoins préciser certains points, extrait du livre De la réincarnation à la résurrection, chapitre 7, p. 189, 190, 191..

    « Il est nécessaire de savoir bien mourir, enseigne les Tibétains, maîtres de cet art difficile... ».

    A notre avis.. Tout cela ne dépend pas entièrement de nous et de notre choix. Mais il est cependant utile et bénéfique que les proches du défunt se servent d'une cérémonie pour assister à l’élévation de l’âme, donc facilitant l’extériorisation du double éthérique sans le savoir.

    Les Tibétains pratiquent tout un rituel fort complexe en pressant les artères du cou, lors de l'arrêt cardiaque, pour que le sang afflue encore dans la tête pendant quelques instants.

    Sans doute pour que le mort puisse conserver la disposition d'esprit qu'il avait dirigée, aidée d’autres lamas apprêtés à la lecture du Bardô-Thodol.

    C'est sûrement une bonne chose mais tout le monde ne dispose pas d'un groupe de lamas forts versé dans ce genre de rituel très compliqué.

    Extrait du Bardo, dont : Le Bardo du moment de La Mort : p. 77, 78 : « O fils noble (un tel), le temps est venu pour toi de chercher le Sentier. Ton souffle va cesser. Ton guru t'a placé face à face avec la Claire Lumière. Et maintenant tu vas la connaître dans sa Réalité, dans l'état du Bardo où toutes choses sont comme le ciel vide et sans nuage, et où l'intelligence nue et sans tache est comme une vacuité transparente sans circonférence ni centre, etc..

    Ayant lu cela, il faut le répéter maintes fois à l'oreille du mourant, avant que la respiration ne cesse pour l'imprimer dans son esprit. Si la respiration est sur le point de cesser ou si le mourant à tendance à dormir, ou si le sommeil vient, il faut l'éviter et pour cela, les artères (à droite et à gauche du cou) doivent être pressées doucement, mais avec fermeté. Ainsi la force vitale ne pourra retourner dans le nerf médian (cœur) et s'en ira sûrement par l'ouverture brahmanique.

    C'est maintenant que la réelle confrontation doit être faite. Le temps de l'intervalle de la cessation de l'expiration et de l'inspiration est celui durant lequel la force vitale demeure dans le nerf médian, - (4) : Après la dernière expiration on croit que la force vitale demeure dans le nerf médian jusqu'au dernier battement du cœur. Il est dit communément qu'alors la connaissance s'est évanouie. - (5) : Principe conscient ou principe de connaissance objective.

    La durée de cet état est incertaine. Elle dépend de la constitution bonne ou mauvaise, des nerfs et de la force vitale. Même chez ceux qui n'ont eu qu'une très petite expérience pratique de l'état ferme et tranquille du dhyàna et chez ceux qui ont les nerfs calmes, ce moment dure un peu plus longtemps ».

    Cet évanouissement ou Principe conscient se dissipant, se retrouve sous l'appellation de : trouble de l'âme, dans : Le Livre Des Esprits, de : Allan Kardec : « Trouble spirite » : 

    - 163. L'âme, en quittant le corps, a-t-elle immédiatement conscience d'elle-même ?

    Conscience immédiate, n'est pas le mot ; elle est quelque temps dans le trouble ». 

    - 164. Tous les Esprits éprouvent-ils, au même degré et pendant la même durée, le trouble qui suit la séparation de l'âme et du corps ?

    « Non, cela dépend de leur élévation. Celui qui est déjà purifié se reconnaît presque immédiatement, parce qu'il s'est déjà dégagé de la matière pendant la vie du corps, tandis que l'homme charnel, celui dont la conscience n'est pas pure, conserve bien plus longtemps l'impression de matière ».

    Saint-Paul mentionne dans 1re aux Corinthiens, 3.- 15, 51 : « Voici que je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous.. ».

    C’est-à-dire, qu'il est sans doute permis et possible de prendre conscience du changement d'état qui s'opère durant le passage de la vie à la mort, ou de la mort à la vie.

    Le Bardo précise que dans différents Tantras cet évanouissement dure environ trois jours et demi... Cette durée n'aurait elle pas un rapport avec le temps de la résurrection du Christ ? D'autres traités mentionnent quatre jours.

    Nous autres, occidentaux évolués par tant de progrès, nous avions par le passé ; le rituel de l'extrême-onction qui est un sacrement donné aux mourants pour les aider à bien « mourir ».

    Mais c'est à savoir, ça peut également les ramener à la vie ! Ce rituel consistait, après confession et communion à faire cinq onction avec l’huile des malades ou à défaut avec de l'eau bénite. L'une sur le front, deux aux poignets et deux sur les dessus du pied pour que le double éthérique se détache plus aisément. »

    Egalement dans les pages 192, 193, d’importantes précisions sont dévoilées comme : « Dans les sujets suivants où nous tenterons d’approcher le corps divin, le corps originel, grâce au témoignage de « John », rapportons ci-dessous et dans un premier temps celui de Saint Paul, correspondant d’ailleurs à ce que décrit : « Le Livre des Morts Tibétain ».

    - 53. « Il faut, en effet, que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité et que ce corps mortel revête l'immortalité.

    - 54. Quand donc ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole de l'Ecriture : La mort a été engloutie dans la victoire.

    - 55. Où est ta victoire ô mort ? Où est ton aiguillon, ô mort ? 56. Or, l'aiguillon de la mort serait le péché et la force du péché serait la Loi ». (175).

    Que nous appuyons notre constatation sur Saint-Paul qui écrit également : 42. « … semé corruptible, on ressuscite incorruptible ; 43 semé ignominieux, on ressuscite glorieux ; semé faible, on ressuscite fort ; semé corps animal, on ressuscite corps spirituel ». S'il y a un corps animal, doué seulement de la vie naturelle, il y a aussi un corps spirituel, vivifié par l'Esprit.

    Où que nous l'appuyons sur le Bardo-Thodol qui mentionne, p.136 : « O fils noble, écoute encore. - Doté de toutes les facultés des sens et du pouvoir du mouvement libre - (veut dire que malgré ce que tu as pu être de ton vivant), aveugle des yeux ou sourd, ou infirme, dans ce plan d'Après la Mort, ton oeil verra les formes, ton oreille entendra les sons, et tous tes autres organes seront intacts et d'une acuité complète. Voilà pourquoi il a été dit que le corps du Bardo serait doté de toutes les facultés des sens. Cette condition d'existence où tu te trouves actuellement est l'indication que tu es mort. Agis de façon à savoir cela. Souviens-toi des enseignements, souviens-toi des enseignements ».

    Ces textes confirment bien que le corps de lumière, le corps du Bardo, le corps de Gloire de Saint Paul, ou le corps astral, n'appartient ni à la terre ni à son magnétisme.

    De ce fait, n'étant pas de même composition que le corps éthérique, il n’accuse d’aucune imperfection du corps physique.

    C'est pourquoi, il deviendra notre phare, le point de repère, l'indice, le signe, permettant de réaliser le changement d'état, qui s’opèrera après la mort.

    D'autant que les cinq sens ordinaires du plan physique et terrestre s'évanouissant, s'estompant, à mesure de la progression qui nous entraînera vers cet autre monde dans la lumière, les sens supérieurs du corps astral se révèleront.

    Egalement, ces textes nous exhortent à comprendre, qu'après la mort, on ne meurt pas, si ce n'est que le corps animal et physique, naturellement.

    Tout simplement.

     

    D'autres articles extraits du livre De la réincarnation à la résurrection, lien ci dessous. 

    http://bouddha.blogg.org/

    Bonne découverte à Tous !

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique